Une interview de Jean Mitsialis dans la revue Le Marin / Ouest France concernant l’interdiction de pêche du lieu jaune et les nouvelles restrictions.
Vous trouverez par ailleurs ici le texte du nouvel arrêté en vigueur.
Une interview de Jean Mitsialis dans la revue Le Marin / Ouest France concernant l’interdiction de pêche du lieu jaune et les nouvelles restrictions.
Vous trouverez par ailleurs ici le texte du nouvel arrêté en vigueur.
Chers amis,
Le 49e congrès de la FNPP s’est réuni au Cap d’Agde du 14 au 17 avril 2023.
Les travaux se sont déroulés au travers d’une part du Comité Directeur (voir photo jointe), puis de l’Assemblée Générale rassemblant des représentants de toute les associations FNPP en France (Voir autre photo).
Vous trouverez ci-dessous les liens pour accéder directement au rapport moral du nouveau Président Jean Mitsialis et aux synthèses des 7 Commissions de travail
Commission Sciences participatives
L’invasion dans les eaux bretonnes
Le poulpe revient sur nos côtes après 70 ans d’extinction. Je me rappelle, enfant, de ma terreur face à ces êtres mous et visqueux qui rampaient sur les cailloux de la Corderie et, qui après deux hivers particulièrement froids, au début des années 60, disparurent de nos grèves.
Jusqu’à réapparaître en 2020 en Bretagne Sud, puis, récemment, sur nos côtes sans qu’on ne sache trop pourquoi (réchauffement climatique, cycle naturel ?…
Le poulpe commun (Octopus vulgaris), également dénommé «pieuvre », appartient à la classe des céphalopodes et à l’ordre des octopodes [πολύπους (polypous), qui signifie « plusieurs (πολύ – poly : plusieurs) pieds (ποúς – poús)].
Ce sont les plus évolués des mollusques. Ils sont apparus dans les océans il y a plusieurs centaines de millions d’années, au cambrien (ère primaire), bien avant les vertébrés. La dénomination de « pieuvre » fut introduite par Victor Hugo dans les « Travailleurs de la mer ».
Le corps de la pieuvre est constitué d’un épais manteau protégeant une coquille calcaire interne. L’animal se déplace sur le fond qu’elle effleure de la pointe de ses tentacules. Elle se propulse en refoulant l’eau de mer par un siphon et, quand elle prend la fuite, elle libère un jet d’encre. Grâce à ses huit tentacules – bras longs et musculeux – équipées de ventouses, elle se saisit de ses proies – crabes et coquillages – qu’elle décortique et dont elle rejette alentours les carapaces.
Les pieuvres ont des capacités intellectuelles étonnantes en lien avec 500 millions de neurones répartis entre l’encéphale central, les lobes optiques et les huit bras. Elles peuvent s’évader d’un réservoir ou ouvrir un bocal contenant de la nourriture. Leur intelligence leur permet d’adopter des comportements faisant appel au camouflage, en lien avec leur faculté, d’homochromie à se dissimuler dans leur entourage, à l’innovation ou à la tromperie
Ce sont de grandes prédatrices pour les homards. et les coquilles Saint-Jacques. Il est à craindre que son retour en Bretagne Nord se solde par des casiers de plus en plus souvent vides après ces dernières années d’abondance.
Y.D
Article inspiré des ressources suivantes
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pieuvre