Nous vous relayons cette information transmise par nos amis du Canot Club de Loguivy – Avis aux amateurs!!
Pour voir les détails, cliquez sur le lien ci-dessous
Nous vous relayons cette information transmise par nos amis du Canot Club de Loguivy – Avis aux amateurs!!
Pour voir les détails, cliquez sur le lien ci-dessous
Cette interdiction ne fait pas de sens et relève d’une nouvelle attaque dogmatique bobo contre la pêche plaisance….pendant que les vraies pollutions via par exemple les gros transporteurs ou autres restent intouchables….
Mobilisons-nous ….. N’hésitez pas à confirmer votre opposition à ce projet en signant la pétition en ligne, faites circuler le message auprès de tous vos contacts :
Cliquez sur le lien ci-dessous :
Nous relayons le message suivant des Autorités à l’occasion du départ de la Route du Rhum
« Bonjour,
Je vous prie de trouver ci-joint pour information de l’ensemble de vos usagers, les dispositions réglementaires mises en œuvre à l’occasion du départ ce mercredi 9 novembre de la « Route du Rhum-destination Guadeloupe 2022 », au titre de l’ arrêté du préfet maritime réglementant les activités maritimes à l’occasion du départ de la course transatlantique « Route du Rhum-destination Guadeloupe 2022 » le 9 novembre 2022.
Les zones règlementées sont activées à compter de 13h00. Le reste des dispositions pour les plaisanciers est inchangé. Seul le transit des navires de pêche professionnelle est autorisé au niveau du cap Fréhel.
Je vous remercie par avance d’assurer une large diffusion de ces différentes dispositions.
Cordialement,
PS Pour information, le service communication de la préfecture a diffusé ce matin sur twitter et facebook la version HD de la carte du Cap Fréhel, avec rappel de l’interdiction stationnement camping-car au camping municipal de Plévenon et le long de la RD34 :
https://www.facebook.com/Prefet22/
https://twitter.com/Prefet22
Eamon Mangan
Administrateur en chef de première classe des affaires maritimes
Directeur-adjoint de la DDTM des Côtes-d’Armor, délégué mer et littoral
Urgent : COMMUNIQUE de PRESSE FNPP
Décès du Président National de la Fédération Nationale de la Plaisance et des Pêches en mer
Nous déplorons le décès de Jean Kiffer, président national de le FNPP, il nous a quitté le vendredi 7 octobre.
Jean Kiffer était à la tête de la FNPP (Fédération Nationale de la Plaisance te des Pêches en mer) depuis 20 ans.
La FNPP représente à présent près de 400 clubs affiliés pour un total de 40.000 adhérents grâce aux actions énergiques et à l’engagement sans faille de son président.
La FNPP défend principalement les droits et les intérêts de l’ensemble des plaisanciers et pêcheurs en mer au niveau national et européen, Jean Kiffer était une figure emblématique de notre paysage maritime. Tous les plaisanciers et ses proches collaborateurs déplorent le départ d’un homme de valeur, pugnace, fidèle et très engagé.
Les obsèques de Jean Kiffer auront lieu le mercredi 12 octobre au crématorium de Begard (22) à 10 h00
Zone artisanale Coat Yen
22140 BEGARD
La famille ne souhaite pas trop de fleurs mais plutôt des dons à l’attention de la recherche contre le cancer.
Une page a donc été crée pour des dons possibles à la Ligue contre le cancer.
On peut faire un don en ligne en se connectant à l’aide du lien ci-dessous.
https://collecter.ligue-cancer.net/projects/dons-a-la-memoire-de-jean-kiffer-fr
FNPP Le Bureau
lien site : www.fnpp.fr
LES ROCHES DOUVRES AVEC VICTOR HUGO
Plutôt que d’errer sur la mer entre les Sept Îles, le Grand Léjon et les Roches Douvres à la recherche très aléatoire de thons rouges, Alain Scriban, Yves Deugnier et moi avons mis au point une technique de prospection beaucoup plus satisfaisante. Notre programme consiste à nous rendre en un lieu lointain au large (Barnouic ou Les Roches Douvres) pour y pêcher le lieu voire le bar et, tout en y allant et revenant, de veiller attentivement pour tenter d’apercevoir des chasses de thon.
Ainsi, nous avons cet été 2022 visité par deux fois les Roches Douvres.
Ce lieu qui enchantait nos rêves est devenu pour nous un merveilleux souvenir qui va réchauffer notre hiver annoncé grelottant.
Et pourtant, si nous avions eu quelque culture résiduelle, nous aurions sans nul doute préféré nous prélasser à la grève Douce plutôt que d’affronter ce lieu si magistralement et effroyablement décrit ci-après par Victor Hugo……
« LES ROCHERS DOUVRES » par Victor Hugo
« À cinq lieues environ en pleine mer, au sud de Guernesey, vis-à-vis la pointe de Plainmont, entre les îles de la Manche et Saint-Malo, il y a un groupe d’écueils appelé les Rochers-Douvres. Ce lieu est funeste.
Dans ces mers de la civilisation les roches les plus sauvages sont rarement désertes. On rencontre des contrebandiers à Hagot, des douaniers à Binic, des celtes à Bréhat, des cultivateurs d’huîtres à Cancale, des chasseurs de lapins à Césambre, l’île de César, des ramasseurs de crabes à Brecq-Hou, des pêcheurs au chalut aux Minquiers, des pêcheurs à la trouble à Écré-Hou. Aux rochers Douvres, personne.
Les oiseaux de mer sont là chez eux.
Sur toute cette périlleuse mer de la Manche, qui est la mer Égée de l’occident, le rocher Douvres n’a d’égal en terreur que l’écueil Pater-Noster entre Guernesey et Serk.
La rafale, l’eau, la nuée, l’illimité, l’inhabité. Nul ne passe aux rochers Douvres qu’égaré. Les granits sont d’une stature brutale et hideuse. Partout l’escarpement. L’inhospitalité sévère de l’abîme.
C’est la haute mer. L’eau y est très profonde. Un écueil absolument isolé comme le rocher Douvres attire et abrite les bêtes qui ont besoin de l’éloignement des hommes. C’est une sorte de vaste madrépore sous-marin. C’est un labyrinthe noyé. Il y a là, à une profondeur où les plongeurs atteignent difficilement, des antres, des caves, des repaires, des entre-croisements de rues ténébreuses. Les espèces monstrueuses y pullulent. On s’entre-dévore. Les crabes mangent les poissons et sont eux-mêmes mangés. Des formes épouvantables, faites pour n’être pas vues par l’œil humain, errent dans cette obscurité, vivantes. De vagues linéaments de gueules, d’antennes, de tentacules, de nageoires, d’ailerons, de mâchoires ouvertes, d’écailles, de griffes, de pinces, y flottent, y tremblent, y grossissent, s’y décomposent et s’y effacent dans la transparence sinistre. D’effroyables essaims nageant rôdent, faisant ce qu’ils ont à faire. C’est une ruche d’hydres.
L’horrible est là »
Cher APPIBIEN, voyez notre courage de nous égarer pour notre passion dans des lieux aussi funestes ! Comme moi vous avez remarqué dans ce texte l’évocation de tentacules de forme épouvantable ; laissons Victor nous présenter la pieuvre à laquelle mes bon amis et moi aurions pu être confrontés en ce lieu distant de 17 miles du Paon.
« Dieu a fait la pieuvre. Quand Dieu veut, il excelle dans l’exécrable.
Le pourquoi de cette volonté est l’effroi du penseur religieux.
Tous les idéals étant admis, si l’épouvante est un but, la pieuvre est un chef-d’œuvre. »
Je vous laisse (re) découvrir la description complète des Roches Douvres et de ce céphalopode tentaculaire dans le magistral livre de notre ami VICTOR, « les Travailleurs de la mer », écrit pendant son exil à Guernesey. Je suis amené à penser qu’il n’a pas vu lui-même les Roches Douvres mais que les descriptions qu’il en a eues dans des conversations de port un peu arrosées ont permis à sa plume grandiose de s’exprimer totalement.
Vincent Guillois
Association des pêcheurs plaisanciers et Bassiers de l’île de Bréhat. APPIB
, a Lors de l’assemblée générale de l’APPIB du 6 août dernier, a été remis sur le tapis un projet évoqué de longue date : une sortie de pêche à pied-découverte.
La saison étant, cette année, pauvre en grande marée, cette sortie a eu lieu le samedi 14 août. Le coefficient était suffisant, 103, et le temps superbe.
Nous nous sommes retrouvés une quinzaine au-dessus du moulin du Birlot pour descendre traquer la crevette autour du pont de Béniguet.
Nous avons été rejoints par quelques retardataires, le groupe était en fin de compte d’une vingtaine de personnes. Le but n’était pas de faire de belles pêches, mais de profiter du paysage exceptionnel, du beau temps et de découvrir les merveilles de l’estran, entre amis de l’APPIB.
Quelques néophytes et jeunes participants ont découvert des espèces qui leur étaient jusque-là inconnues : pétoncles, galathées, divers crabes etc …
Quelques homards, n’atteignant pas la maille, ont été trouvés, observés pour le plus grand plaisir des plus jeunes qui, pour beaucoup, n’en avaient jamais vus. Ils ont naturellement été remis en place.
Tous, mais particulièrement les enfants, ont été très attentifs aux règles de bonne conduite : taille des espèces grâce à la réglette de la fédération, remise en place des cailloux retournés etc …
Au total les paniers sont repartis garnis de quelques beaux bouquets et d’une quantité non négligeable, d’étrilles dont beaucoup ignoraient les qualités gustatives !
Et, surtout, tous les participants ont apprécié ce moment de convivialité au bas de l’eau.
Jean-Marie Constantin
(Note du Président : Merci à Jean-Marie !…….. Une nouvelle initiative de notre Association qui a été une vraie réussite. À renouveler l’an prochain!)
Nos amis du Canot Club nous informe….
blog : loguivycanotclub.com
Pour en savoir plus : cliquez ici
L’invasion dans les eaux bretonnes
Le poulpe revient sur nos côtes après 70 ans d’extinction. Je me rappelle, enfant, de ma terreur face à ces êtres mous et visqueux qui rampaient sur les cailloux de la Corderie et, qui après deux hivers particulièrement froids, au début des années 60, disparurent de nos grèves.
Jusqu’à réapparaître en 2020 en Bretagne Sud, puis, récemment, sur nos côtes sans qu’on ne sache trop pourquoi (réchauffement climatique, cycle naturel ?…
Le poulpe commun (Octopus vulgaris), également dénommé «pieuvre », appartient à la classe des céphalopodes et à l’ordre des octopodes [πολύπους (polypous), qui signifie « plusieurs (πολύ – poly : plusieurs) pieds (ποúς – poús)].
Ce sont les plus évolués des mollusques. Ils sont apparus dans les océans il y a plusieurs centaines de millions d’années, au cambrien (ère primaire), bien avant les vertébrés. La dénomination de « pieuvre » fut introduite par Victor Hugo dans les « Travailleurs de la mer ».
Le corps de la pieuvre est constitué d’un épais manteau protégeant une coquille calcaire interne. L’animal se déplace sur le fond qu’elle effleure de la pointe de ses tentacules. Elle se propulse en refoulant l’eau de mer par un siphon et, quand elle prend la fuite, elle libère un jet d’encre. Grâce à ses huit tentacules – bras longs et musculeux – équipées de ventouses, elle se saisit de ses proies – crabes et coquillages – qu’elle décortique et dont elle rejette alentours les carapaces.
Les pieuvres ont des capacités intellectuelles étonnantes en lien avec 500 millions de neurones répartis entre l’encéphale central, les lobes optiques et les huit bras. Elles peuvent s’évader d’un réservoir ou ouvrir un bocal contenant de la nourriture. Leur intelligence leur permet d’adopter des comportements faisant appel au camouflage, en lien avec leur faculté, d’homochromie à se dissimuler dans leur entourage, à l’innovation ou à la tromperie
Ce sont de grandes prédatrices pour les homards. et les coquilles Saint-Jacques. Il est à craindre que son retour en Bretagne Nord se solde par des casiers de plus en plus souvent vides après ces dernières années d’abondance.
Y.D
Article inspiré des ressources suivantes
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pieuvre